• Poème: La dernière illusion

    Bercé et gavé d’illusions

     

    Nous vivons nous mourrons

    Frêle équilibre de ce chaos qui fait échos

    On n’échappe pas à son bourreau

     

    Tissons notre toile asphyxiante

    Moi en émoi construit une vie désarmante

    Millions d’araignées écumantes

    Origine camouflée avec une histoire aimante

     

    Paradis perdu ou enfer biscornu

    Réalité pire que cette dystopie du pendu

    Inventions de créateurs misogyne et malotru

    Dégoûté par cette piété fouettée aux faux-cul

     

    Embarqué dans les flots du mécanisme

    Des fourmis aveuglées par ce prisme

    Œillères zen et nirvana alléchant

    La magie opère dans un orgasme trépidant

     

    Même dans la fange existe une transe

    Espérance qui use de tes finances

    Eclater dans une gerbe ta panse

    Lumière qui se meurt en violence

     

    Que reste-t-il de notre amour

    Molécules qui titillent notre humour

    Hypophyse brûlant mon parcourt

    Comme le Joker dans ses vieux jours

     

    Vibrations éperdues dans le cosmos

    Tournoyant des histoires à des gosses

    Qui s’en font des règles, des expériences

    Alors que seul le néant à préséance

     

    Que sont ces cris qui me hurlent de me méfier

    Alors que mon seul désir est d’aimer

    De trucider cette évidence de l’oubli

    Qui vient se glisser dans chacun de nos lits

     

    De haut en bas et de bas en haut

    Cycle circulaire d’époques paranos

    Casser cette routine hypnotique

    Pas de liberté restons sadique

     

    Surmonter cette terreur qui m’appelle

    Décider de mon départ à tire d’ailes

    De petites pépites me retiennent

    Et construisent l’illusion qui sera mienne

     

    Je ne détruirais pas mon poison

    Car c’est de cette amer boisson

    Que je laisserais trace de mes passions

    Jusqu’à me fondre dans cette sombre trahison

     

    Craindre la sérénité, aimer ce chemin tortueux

    Contrant les fabrications du moi sinueux

    Ecrasé, ressentir le voile du non-mensonge

    De ces corbeaux vertueux, ne vivre qu’en songes

     

    Encre noire visqueuse s’écoulant et écrivant

    Se mélanger à ses pleurs salés, me recouvrant

    Avec des bulles et du papier en dessinant

    Se réveiller en hurlant et tout tremblant

     

    Rien ne sera plus comme avant

    Ne rien attendre, m’émerveillant

    Dans ce présent, la joie de l’instant

    Merci petites lumières pour ces beaux moments…

    Poème que vous pouvez retrouver dans mon livre "S'aimer à tout vent" publié aux éditions du livre en papier, à voir ICI

    Extrait du livre "Odavi veut de la pluie" »

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